Emploi : Nécessité de développer l’économie sociale et solidaire en Tunisie

Par : TAP

“L’économie sociale et solidaire représente la troisième voie, par excellence, pour l’emploi à côté du secteur public et privé”, a affirmé, vendredi 21 octobre 2016, Faiza Kallel, directrice générale de la promotion de l’emploi au sein du ministère de la Formation professionnelle et de l’Emploi.

Lors d’une conférence nationale autour de “l’importance de la participation de la femme dans l’économie sociale et solidaire”, Kallel a précisé dans son intervention que l’économie sociale et solidaire consiste à la création d’entreprises solidaires constituées de partenaires (au moins 3) contribuant d’une manière égale au capital de l’entreprise et bénéficiant à la fois du statut de partenaires et salariés.

L’économie sociale et solidaire a pour objectif de créer des postes d’emploi en particulier chez les demandeurs d’emplois diplômés et d’engendrer une nouvelle génération de petites entreprises ayant une force de compétitivité qui s’appuie à la fois sur la production, la gestion et la commercialisation, a-t-elle expliqué.

Elle a fait savoir que le ministère de la Formation professionnelle et de l’Emploi vient d’accompagner 12 jeunes pour la création de 4 entreprises solidaires dans le gouvernorat de Béja, signalant que le ministère a permis à deux d’entre elles d’obtenir l’accord de financement.

Dans le cadre de la promotion de l’économie solidaire par le ministère est entrain d’élaborer : le projet du statut de cette nouvelle catégorie d’entreprises, un document référence autour du programme dédié aux entreprises solidaires et d’un guide pour accompagner les entrepreneurs, a-t-elle encore ajouté.

De son côté, Leila Mhimdi, présidente de l’association “Irada” a présenté le projet “Amal pour le développement social” inspiré de l’expérience grecque et qui a pour objectif de former des groupes de femmes rurales dans plusieurs secteurs et ceci en coordination avec le bureau d’assistance des femmes rurales au sein du ministère de l’agriculture.

Une première expérience a été effectuée dans le gouvernorat de La Manouba avec la formation de 25 femmes dans l’élevage des poules, et une autre dans le gouvernorat de Siliana avec la formation de 25 femmes dans l’apiculture, a-t-elle indiqué.

A noter que cette conférence a été organisée par l’association Tounissiet en collaboration avec l’association Irada.