Les Français et l’automobile : patriotisme et diesel en baisse

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écembre 2012 à Paris (Photo : Miguel Medina)

[01/06/2015 07:37:27] Paris (AFP) Les Français se disent de moins en moins attachés aux marques automobiles de leur pays et semblent voués à acheter bien moins de véhicules diesel qu’aujourd’hui, et davantage de voitures hybrides que d’électriques, selon une étude publiée lundi.

Selon ce baromètre automobile annuel réalisé par TNS Sofres pour le vendeur multimarques AramisAuto, seuls 43% des Français interrogés se disent “attachés aux marques françaises”, alors que ce chiffre était de 46% l’année dernière et de 52% en 2012.

Les 43% sont nettement en deçà des résultats commerciaux des marques des groupes Renault et PSA Peugeot Citroën, qui se sont arrogé depuis le début de l’année 2015 56,6% des ventes de voitures particulières neuves dans l’Hexagone.

Même évolution apparente dans les intentions d’achat d’une prochaine voiture. Si le diesel rassemble toujours le plus de suffrages (42%), il s’agit d’une nette baisse par rapport au parc actuel de véhicules particuliers: 62,4% au 1er janvier 2015, selon des statistiques publiées le 19 mai par le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA).

Ce dernier chiffre paraît voué à décroître à terme puisque la part du diesel dans les voitures neuves immatriculées en France est passée sous les 60% depuis le début de l’année, en plein débat sur la nocivité des émissions de ces motorisations.

Mais les véhicules classiques au sans plomb pourraient ne pas profiter de la désaffection pour le gazole: l’étude TNS Sofres évalue les intentions d’achat pour les voitures à essence à 29%, soit sept points sous le parc actuel, mais surtout à 23% pour les véhicules hybrides (essence-électricité).

A mettre en rapport avec les 6% de personnes disant vouloir que leur prochain véhicule fonctionne à l’électricité, selon l’étude. Ces voitures, qui bénéficient actuellement d’incitations fiscales renforcées à l’achat, ont représenté 0,6% du marché français du neuf en 2014.

L’étude a été menée du 8 au 13 mai auprès de 1.000 personnes majeures selon la méthode des quotas.