Vodafone va investir pour contrôler 100% de sa filiale indienne

2b2e5d8a0a2a46bf31edcb96e83ce1ba5c55111d.jpg
à Bombay en Inde, le 20 septembre 2007 (Photo : Sajjad Hussain)

[29/10/2013 15:30:42] Mumbai (AFP) Le géant des télécommunications britannique Vodafone a annoncé mardi qu’il allait demander l’accord des autorités locales pour prendre le contrôle à 100% de sa filiale indienne, après la décision de New Delhi d’assouplir les règles de participation étrangère dans le secteur.

Vodafone, le deuxième plus grand opérateur de téléphonie en Inde, va dépenser pour ce faire 1,65 milliard de dollars (1,2 md EUR).

Il possède aujourd’hui 64,38% seulement de sa filiale indienne.

Vodafone cherche à accroître sa présence sur le marché indien de la téléphonie, deuxième marché du monde en termes d’abonnés après la Chine.

“Nous avons toujours dit que nous voulions augmenter notre présence sur ce marché et cet investissement supplémentaire démontre l’engagement à long terme de Vodafone en Inde”, a expliqué l’entreprise dans un communiqué.

Vodafone, qui est empêtré dans une querelle fiscale à 2 milliards de dollars avec le gouvernement indien, a également affirmé qu’elle pourrait mobiliser d’autres fonds en souscrivant à des actions de sa filiale, sans donner plus de précisions.

En juillet, le gouvernement indien a assoupli la réglementation concernant la participation des sociétés étrangères dans le secteur des télécommunications, pour permettre à des entreprises comme Vodafone de posséder jusqu’à 100% de leurs filiales locales.

Cette initiative vise à attirer les investissements étrangers à un moment où le gouvernement, en difficulté, peine à faire repartir une croissance économique molle, qui a atteint l’année dernière son plus bas niveau en dix ans.

Les entrepreneurs indiens Ajay Piramal de Piramal Enterprises et Analjit Singh de Max India sont actuellement les autres actionnaires de Vodafone India.

Le chiffre d’affaire de Vodafone India, qui compte près de 155 millions d’abonnés, a grimpé de 13,7% à 93,62 milliards de roupies (1,1 milliard d’euros) au cours du trimestre achevé en juin.