Tunisie : Précisions à propos de “Béji Caïd Essebsi veut-il tuer les agences de voyage“

Par : Tallel

Suite à notre

article
,
le président de la Commission Omra et pèlerinage de la FTAV nous a appelés pour
apporter quelques précisions.

Primo, Elyès Ben Othman, car c’est de lui dont il s’agit, souligne que le mot
“tuer“ dans l’article n’est pas de lui mais du journaliste qui a rédigé
l’article. Cependant, nous insistons qu’il s’agit bien entendu d’un sens figuré
ici, car une chose, en l’occurrence ici “les agences de voyage“ n’a pas de corps
encore moins d’âme… pour être “tuées“. D’ailleurs, le titre de notre article est
un appel au secours de la part des agences de voyage au gouvernement, vu
l’urgence de la situation.

Ensuite, au sujet du soutien apporté par le ministère du Commerce et du Tourisme
au professionnels, M. Ben Othman insiste le fait qu’il ce soutien ne doit pas
être compris comme étant une connivence entre le ministre du Commerce et du
Tourisme contre le Premier ministre. “C’est dans le rôle voire devoir de
n’importe quel ministre d’essayer de comprendre et d’apporter si nécessaire des
solutions aux problèmes qui se posent aux secteurs d’activité relevant de sa
compétence, avec l’aide du chef du gouvernement, cela s’entend“, a-t-il précisé.

Pour finir, le président de la commission Omra et pèlerinage de la FTAV
reconnaît, à demi-mot, qu’il est difficile de décréter du jour au lendemain la
libéralisation d’un secteur, fût-il des services, mais persiste cependant à dire
qu’en le faisant, le gouvernement libèrerait l’énergie et le potentiel qu’il y a
dans ce secteur: croissance, emplois, qualité, etc. Voilà pourquoi M. Ben Othman
persiste et signe sur la nécessité de la libéralisation immédiate du créneau
“omra et pèlerinage“, et sans que cela sous compris comme s’il donnait de
l’ordre.

D’ailleurs sur ce point, il affirme, “je ne donne aucun ordre, mais vu mon
expérience en la matière, je pense avoir le droit de proposer ce que je pense
être bien l’économie du pays en général, et pour le secteur des agences de
voyage et du tourisme en particulier“.

En clair, la libéralisation est une nécessité absolue et impérieuse.