Pas de confession sur l’iPhone, dit le Vatican

photo_1297265824734-1-1.jpg
Un iPhone (Photo : Don Emmert)

[09/02/2011 15:40:18] CITE DU VATICAN (AFP) Il ne peut y avoir de confession par l’intermédiaire des iPhone, a précisé mercredi le porte-parole du Vatican après l’annonce de la sortie aux Etats-Unis d’une application pour les produits Apple baptisée “Confession” et destinée à guider les croyants vers l’absolution.

“Il est essentiel de bien comprendre que le sacrement de la pénitence demande nécessairement un rapport de dialogue personnel entre le pénitent et le confesseur et l?absolution de la part du confesseur présent. Cela ne peut être remplacé par aucune application informatique”, a affirmé aux journalistes le père Federico Lombardi, directeur du bureau de presse du Vatican.

“Il faut mettre l?accent sur cela afin d?éviter toute ambiguïté, on ne peut parler en aucun cas de +confession par iPhone+”, a souligné le porte-parole du Vatican.

L’application, créée par l’entreprise Little iApps, est vendue au prix de 1,99 dollar sur iTunes.

Pour mener les fidèles sur le chemin de la confession, l’application leur propose par exemple de répondre à des questions pour vérifier s’ils se comportent conformément aux règles fixées par les Ecritures, comme “Ai-je été impliqué dans des pratiques occultes?”, ou “Ai-je bien cherché à donner à (Dieu) tout l’amour de mon coeur?”.

Son créateur, Patrick Leinen, explique qu’elle a été conçue pour être utilisée dans le confessionnal et qu’elle est destinée “à ceux qui vont à la messe comme à ceux qui veulent y retourner”. “Notre volonté est d’inviter les catholiques à exprimer leur foi à travers les nouvelles technologies”, a ajouté M. Leinen dans un communiqué.

“Dans un monde où de nombreuses personnes utilisent des supports informatiques pour lire et réfléchir (…) On ne peut pas empêcher quelqu?un de réfléchir en vue de la confession à l?aide d?outils numériques”, a ajouté cependant le père Lombardi, soulignant une fois de plus que “cela ne remplace en aucun cas le sacrement”.