Le patron de GM Europe, Nick Reilly, nommé à la tête d’Opel

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ésident par intérim des activités européennes de General Motors, Nick Reilly, le 25 novembre 2009 à Rüsselsheim. (Photo : Torsten Silz)

[15/01/2010 12:52:28] FRANCFORT (Allemagne) (AFP) Le patron de GM Europe, Nick Reilly, a été nommé vendredi à la tête de la filiale Opel, que le géant américain a entrepris de restructurer, a annoncé Opel dans un communiqué.

Le conseil de surveillance a nommé M. Reilly président du directoire, “responsable à ce titre de toutes les activités d’Opel et de (sa jumelle britannique) Vauxhall dans le monde entier”, selon le communiqué.

Ce Britannique, entré il y a 35 ans chez General Motors, continuera d’exercer ses fonctions à la tête de GM Europe, qui chapeaute Opel, et où il a été nommé en juillet dernier.

Il tente depuis de parachever un plan de restructuration d’Opel qui prévoit environ 8.300 suppressions d’emplois en Europe et espère obtenir 2,7 milliards d’euros d’aides publiques pour le mener à bien.

Le bouclage de ce plan a été plusieurs fois repoussé, mais M. Reilly, qui négocie notamment avec les puissants syndicats allemands, a répété mardi au salon automobile de Detroit qu’il “espérait conclure durant ce mois”.

Les discussions avec les pouvoirs publics des pays européens où GM a une activité “se déroulent de “bien” à “un peu lentement”, a-t-il indiqué, précisant qu’en Allemagne, les discussions “vont un peu plus lentement qu’avec les autres” pays.

Le nouveau patron d’Opel prend la place de Hans Demant, qui a démissionné un peu plus tôt dans la matinée, et a été appelé à la direction de GM, chargé de la propriété intellectuelle.

La marque à l’éclair s’est dotée du même coup d’un nouveau directeur financier, le britannique Mark James qui occupait jusqu’ici ce même poste pour la marque Daewoo, et d’une nouvelle directrice du développement, l’Allemande Rita Forst.

GM avait déjà commencé à placer ses pions en décembre, nommant son directeur financier Walter Borst pour présider le conseil de surveillance d’Opel.

Le géant américain a par ailleurs mis en vente son autre marque européenne, la suédoise Saab. Il a indiqué examiner une offre du constructeur automobile néerlandais Spyker, qui a rassemblé selon lui suffisamment de fonds pour le racheter.