Le premier congrès des ingénieurs arabes à Tunis

Par : Tallel
Le premier congrès des ingénieurs arabes à Tunis

La Tunisie va abriter, fin avril prochain, le premier congrès des ingénieurs
arabes résidant hors des pays arabes. C’est pour préparer ce congrès que M.
Adel Al Hadithi, le secrétaire général de l’Union des ingénieurs arabes
(UIA) était en visite en Tunisie, la semaine dernière.

 

Au cours de sa visite, M. Al Hadithi a notamment rencontré le ministre du
Développement et de la Coopération internationale, M. Mohamed Nouri Jouini,
auquel il a exposé les différentes activités de l’union, mais aussi les
perspectives de son action future tout en indiquant les éventuels domaines
de partenariat régional et international.

 

‘’Le choix de la Tunisie pour abriter cette manifestation témoigne de la
position de choix qu’occupe le pays, aussi bien sur le plan arabe qu’à
l’échelle internationale, d’autant plus qu’il accorde un intérêt à la
promotion des ressources humaines et à la diffusion du savoir’’, a indiqué
le responsable de l’Union.

 

Pour sa part, M. Jouini a souhaité que ce congrès aboutisse ‘’à des plans
d’actions concrets et à des programmes de coopération, à même de permettre
aux participants de contribuer davantage à la dynamique de développement
dans les pays arabes’’. Et ce serait normal, parce que les pays arabes
disposent d’importantes compétences résidant à l’étranger qui sont en mesure
de faire bénéficier leurs pays de leurs expériences par le biais de
partenariats profitables à tous.

 

Par ailleurs, on apprend qu’un grand nombre d’ingénieurs arabes exerçant
dans les pays étrangers prendront part à cette manifestation, laquelle
pourrait constituer une occasion pour eux d’échanger leurs expériences et,
éventuellement, de voir comment ils peuvent contribuer au développement
économique des pays arabes.

 

Mais tout le monde en conviendrait que c’est plus facile à dire qu’à
réaliser, puisque la plupart des ingénieurs arabes expatriés opèrent pour le
compte des cabinets, ce qui diminue les chances d’une coopération entre eux,
sauf par l’intermédiaire de leurs entreprises respectives. Alors, le congrès
nous permettra de voir, peut-être, s’ils sont capables contourner cet
obstacle.

 


T.B.