Services : Le SISE plébiscité, malgré quelques reproches

 


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des exposants projettent déjà de participer au SISE 2008, révèlent une
enquête de satisfaction menée par le Cepex, dont il ressort aussi que bon
nombre des personnes sondées aimeraient qu’il soit alors procédé aux
ajustements nécessaires en vue de pallier à de petites faiblesses qui ne
touchent pas à la forme qu’au fond.

Il n’y pas l’ombre d’un doute, du moins à en croire les résultats d’une
enquête satisfaction menée par le Centre de Promotion des Exportations (Cepex)
auprès d’un échantillon de 134 exposants tunisiens (sur un total de 189) et
161 visiteurs (sur un total de près de 2900) dont 145 étrangers : après
seulement deux éditions, et surtout au lendemain de la seconde, le Salon
International des Services (SISE) a été adopté comme concept tant par les
exposants que les visiteurs, à la fois tunisiens et étrangers, et la manière
dont il a été organisé et animé cette année satisfait l’écrasante majorité
de ce beau monde.

Les exposants, d’abord. Ceux-ci sont majoritairement satisfaits et
pratiquement de tout : de l’organisation (66%), de la qualité de
l’information délivrée avant et pendant le salon, de la manière dont ils ont
été promus sur les supports (site Internet et guide) du SISE, de l’animation
(workshops et conférences), de la logistique et de l’accueil. Au total, on
enregistre un taux de satisfaction globale «particulièrement élevé» (85%)
parmi les exposants. A telle enseigne que 84% des exposants de l’échantillon
projettent déjà de participer au SISE 2008. Mais bon nombre de ces clients,
apparemment acquis, aimeraient qu’à ce moment-là les organisateurs aient
procédé aux ajustements nécessaires en vue de pallier à de petites
faiblesses qui ne touchent pas à la forme qu’au fond.

Outre le prix de location des stands qu’une majorité d’exposants (57%)
semble trouver trop élevé, ces problèmes concernent l’information (que 40%
des exposants estiment pas assez précise), les services complémentaires
(restauration, pause café et cybercafé) objet de l’insatisfaction de 47% des
sondés, la climatisation et l’éclairage considérés comme insuffisants dans
les espaces dédiés aux workshops et le manque de documentation sur les
sujets traités dans ces réunions dont, de surcroît, plusieurs sont souvent
programmées dans la même plage horaire.

Dans son volet dédié aux visiteurs, l’enquête fait ressortir un taux de
satisfaction globale plus important que parmi les exposants, tant sur les
conditions d’entrée et de séjour dans le pays (formalités administratives,
hébergement et restauration), que par rapport au salon. Les visiteurs sont
satisfaits des modalités d’enregistrement (92%), de la qualité du service
(96%), de la qualité de l’information (91%), du système d’orientation (86%),
des compétences du personnel d’appui (94%), de la qualité des intervenants
(88%), des thèmes abordés (90%) et de la logistique (94%) des workshops et
des contacts réalisés (en moyenne 11 par visiteur) par 137 visiteurs qui se
sont prononcés sur un échantillon de 161.

Au total, on peut dire que si le SISE n’existait pas, il aurait fallu le
créer; et que maintenant qu’il a vu le jour, il y a lieu d’opérer des
ajustements dans quatre domaines pour qu’il tienne mieux le rôle qui est le
sien.

D’abord, afin que le SISE réponde mieux et plus à l’attente des exposants et
visiteurs, ceux-ci proposent, dans un premier temps, d’«internationaliser
davantage» la manifestation en y attirant un plus grand nombre d’exposants
privés et institutionnels, africains –y compris anglophones-, européens et
arabes.

Les exposants demandent ensuite à pouvoir organiser des animations autour/au
sein de leurs stands. Enfin, on a formulé le vœu d’augmenter le nombre de
stands pays et d’y mettre en place «une véritable banque de données
d’informations sur chacun de ces pays» accessible à tous les participants.

Concernant les évènements, il est demandé d’améliorer la programmation des
meetings «one 2 one» et diffuser l’information s’y rapportant le plus
largement possible parmi les visiteurs et les exposants.

Les workshops devraient, quant à eux, devenir moins nombreux pour laisser
plus de temps aux rencontres entre visiteurs et exposants.

En matière d’organisation et de logistique, les améliorations souhaitées
concernent la restauration (mise en place d’un «service de restauration
rapide, de qualité au sein du salon et ouvert pendant toute la durée de la
manifestation»), la création d’espaces dédiés à la reprographie et au fax,
d’un bureau de change, ainsi que la mise en place de facilités pour
l’obtention d’un visa et d’une assistance technique à l’aéroport.

Enfin, au chapitre des services d’appui, les sondés demandent la mise
en place d'”ambassadeurs» à la disposition des visiteurs -notamment anglophones- pour
les informer sur les pays, les secteurs, les exposants, etc. ; et la
création d’un plus grand nombre d’espaces conviviaux pour les rencontres.