Nafta III : Bosh & Siemens veulent investir

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Nafta III : Bosh &
Siemens veulent investir

Par Khaled BOUMIZA

 

na_20041105.jpgSur
le papier une cinquantaine d’hommes d’affaires allemands ont
fait le déplacement pour la 3ème édition (non régulières il faut le dire)
des rencontres de partenariat entre promoteurs des deux pays, la rencontre,
privilégiée surtout par la présence de deux ministres, de deux secrétaires
d’Etat et des  présidents du patronat des deux pays, ne pouvait qu’avoir des
résultats concrets.

A en croire les intentions déclarées, il y a au moins 6 intentions «sérieuses» d’investir en Tunisie. Il y a certes des projets comme celui
d’une unité de fabrication des prothèses médicales, l’extension d’une unité
de composants électroniques, la réalisation d’une unité de dessalement, le
projet d’une unité de transformation de tomate et celui d’une unité de
recyclage de déchets métalliques.

 

Mais la plus importante intention d’investissement, au moins par la taille
du groupe qui s’est déplacée, est certainement celle du groupe «Bosh und
Siemens Hausgeräte» fabricant d’électroménager. Le groupe (6 milliards
d’euros de chiffre d’affaires, précise-t-on) compte créer en Tunisie, une
unité de production de cuisinières et de réfrigérateurs. L’unité devrait
prendre la Tunisie comme plateforme de production pour les marchés voisins.
Mieux, Siemens s’est aussi déplacé en prospection dans les domaines des
Télécommunications et de la gestion des aéroports, deux nouveaux projets
lancés par la Tunisie.

Ceci dit, même si le ministre du développement et de la coopération a
beaucoup reçu en aparté et que les différents ateliers et les rencontres
bilatérales ont aussi vu beaucoup de va et vient entre entrepreneurs et
investisseurs potentiels, l’importance de ce genre de rencontre est
ailleurs.

 

Ce n’est pas au cours de Nafta III (à propos, rien n’a pu être recueilli à
propos des résultats des deux précédentes versions) ou de toute autre
rencontre de ce genre, qu’on va pouvoir signer des contrats. Cela demande
plus de temps. La gestation et la maturation d’une intention d’investir,
demandent une moyenne de 3 années.

Le plus important, c’est d’abord d’avoir déplacé cette cinquantaine d’hommes
d’affaires, avec à leur tête le président même de la BDI (le patronat
Allemand) pour leur parler de l’environnement de l’investissement en Tunisie
et de leur démontrer la pertinence des opportunités qu’offre le pays par
rapport aux concurrents, au moments justement du passage à 25 de l’Europe
des 15.

 

Les témoignages du patron des patrons allemands sur la sécurité, la sérénité, la prospérité
et sur les opportunités qu’offre l’industrie Tunisienne, sur
l’efficacité des systèmes fiscal et juridique tunisiens, ne tomberont
certainement pas dans l’oreille d’un sourd !
 

(c)
Webmanagercenter -Management & Nouvelles Technologies -12/ 05/ 2004 à 07:00