Les cours du pétrole ont renoué, mercredi, avec la hausse, portés par les inquiétudes des investisseurs face à la baisse de l’offre mondiale dans un contexte géopolitique tendu.
Une progression marquée des deux références mondiales
En milieu de matinée, le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre, progressait de 1,52 % à 62,25 dollars.
Son équivalent américain, le West Texas Intermediate (WTI), pour la même échéance, enregistrait une hausse de 1,62 % à 58,17 dollars. Ce contrat est désormais la nouvelle référence pour les transactions à terme.
Cette reprise des cours confirme la nervosité des marchés face à des signaux contradictoires : d’un côté, des risques persistants sur l’approvisionnement en brut, et de l’autre, quelques éléments d’apaisement sur le front des échanges internationaux.
Des tensions d’offre qui alimentent les craintes
Les investisseurs réagissent aux incertitudes entourant la production mondiale. Les tensions géopolitiques dans certaines zones productrices nourrissent la crainte d’un déséquilibre entre l’offre et la demande.
Les analystes soulignent que toute réduction potentielle de la production — volontaire ou contrainte — pourrait soutenir durablement les prix dans les semaines à venir.
L’espoir d’un apaisement commercial entre Washington et Pékin
Parallèlement, les signaux positifs autour des négociations commerciales entre les États-Unis et la Chine, prévues pour la semaine prochaine, contribuent à un climat plus favorable.
Selon des experts du marché, la perspective d’un accord ou d’une trêve entre les deux plus grandes puissances économiques du monde pourrait relancer la demande mondiale en énergie et, par conséquent, soutenir les prix du pétrole.
Ces discussions, longtemps incertaines, ravivent l’espoir d’un rééquilibrage du marché, encore marqué par les effets de la surproduction et des tensions géopolitiques.