Depuis sa naissance en 1987, le Festival de la chanson tunisienne sort pour la première fois hors des espaces culturels et artistiques classique pour présenter des concerts dans les établissements pénitentiaires et ce en collaboration avec le Comité général des prisons et de la rééducation.

Deux artistes étaient au rendez-vous dans ces lieux où la musique et le chant ont soufflé pour quelques heures des notes de joie, de sérénité et de décompression notamment pour ceux et celles qui y travaillent.
A la prison des femmes à Manouba, l’artiste Meriem Noureddine a durant près d’une heure et demi donné un subtil cocktail de chant tunisien et oriental dans une ambiance de fête partagée. Un spectacle qui vient au grand bonheur surtout des détenues du club de chant féminin de la prison de la Manouba.
Ne dit-on pas que la musique adoucit l’âme et les mœurs ? L’artiste Sofiene Safta a pour sa part fait voyager les mineures du centre d’El Mghira à travers un bouquet de “toubou” (modes) tunisien dans un beau message d’espoir imbibé d’humanité.
Cette initiative du Festival tunisien de la chanson dans les prisons vient renforcer le principe de la culture par tous sans exclusion ni marginalisation, une dimension qui vient s’ajouter et enrichir désormais la programmation parallèle de certaines manifestations culturelles et artistiques à l’instar de celle des Journées cinématographiques de Carthage (JCC).


