Dans un document publié récemment, Business France Algérie a présenté les opportunités de ce marché en termes de solutions pour les industries agroalimentaires (IAA).

L’organisme français estime que « l’Algérie a l’avantage de représenter un pays d’opportunités pour les entreprises françaises opérant dans les solutions IAA ou les équipements agricoles ».

A noter du reste au passage que l’Algérie ambitionne une modernisation globale de son agriculture, et se fixe pour cela de nombreux objectifs, entre autres le développement de l’agriculture saharienne et montagneuse, l’électrification agricole et le renforcement des systèmes phytosanitaires et vétérinaires.

Pour preuve, Business France donne l’exemple de la production locale de boissons sans alcool, lequel couvre plus de 98 % des besoins, avec des produits exportés très compétitifs à l’étranger.

Selon Business France, « les produits transformés (poissons, viandes, F&L, etc.), les conserves, la BVP, les ingrédients & matières premières, sont encore appelés à se développer et à se structurer, alors que la filière des IAA est considérée comme stratégique et prioritaire dans le cadre de la politique actuelle de diversification industrielle du pays »…

L’Algérie compte trois filières à opportunité importante, à savoir les produits céréaliers, l’industrie laitière et les boissons. Cependant, les filières des huiles et corps gras, du sucre, de la transformation des viandes sont aussi très importantes ne doivent pas être négligées.

De ce fait, ces filières ont d’importantes demandes en équipements de la chaîne du froid, de l’emballage/conditionnement et du stockage, suggère Business France Algérie.

L’organisme rappelle également « la suspension des importations de certains produits finis puis la surtaxe intervenant sur d’autres offrent de nombreuses opportunités pour les exportateurs d’équipements français ». Et que la volonté politique de substituer les importations par de la production locale est à même de favoriser « les importations d’équipements, lignes complètes, usines clés en main, intrants et transferts de savoir-faire dans toutes les sous-filières agroalimentaires ».

A propos des solutions pour les filières agricoles, explique Business France, « l’objectif de l’Algérie est de développer le secteur, d’assurer la sécurité alimentaire et d’envisager l’exportation ».

Ainsi, « avec un taux de croissance de 7,5 %, la filière bénéficie du soutien des pouvoirs publics (tracteurs, matériel d’accompagnement, planteuses-arracheuses, pulvérisateurs et moissonneuses-batteuses). Un programme de gros investissements est prévu pour l’amélioration de la qualité, la diversification et la valorisation des produits locaux, à terme destinés à l’export ».

Par conséquent, on rencontre des opportunités de marché dans les intrants agricoles, les équipements et le savoir-faire.