Sécheresse et stress hydriqueLa cheffe du Gouvernement, Najla Bouden, a évoqué samedi, le stress hydrique dont souffre le pays et son impact sur l’approvisionnement en eau, rappelant que la moyenne de disponibilité de l’eau par habitant en Tunisie ne dépasse pas 420 m 3 en temps normal.

Ce taux est “très inquiétant” d’autant la situation risque de s’empirer davantage à la lumière des changements climatique ce qui est de nature à menacer la sécurité hydrique et alimentaire de la Tunisie, a-t-elle ajouté à l’ouverture de la 2ème conférence périodique des gouverneurs pour l’année 2022.

Elle a cet égard, appelé les gouverneurs à prendre toutes les dispositions nécessaires pour garantir l’approvisionnement en eau potable pendant l’été.

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Elle a en outre estimé que les indicateurs de l’investissement en Tunisie sont encore en deçà des attentes, malgré “le bon climat d’affaires” dont dispose le pays, appelant à déployer plus d’efforts pour surmonter les difficultés rencontrées dans ce domaine.

La cheffe de gouvernement a rappelé que le gouvernement œuvre, dans le cadre des réformes structurelles, à libérer l’initiative privée, consacrer les principes de la concurrence loyale, consolider la solidité du secteur financier et améliorer le rendement du secteur publique ainsi qu’à assurer l’inclusion sociale et instaurer le développement durable.

Bouden a évoqué, en outre, le démarrage de la saison de moisson, qui s’annonce “prometteuse”, étant donné que la production de céréales en Tunisie devrait atteindre 18 millions de quintaux, contre 16 millions de quintaux au cours de la saison écoulée, et ce, malgré les difficultés rencontrées, lesquelles sont liées au démarrage tardif de la saison des pluies et à la hausse des prix de plusieurs intrants.

Elle a appelé tous les travailleurs du secteur agricole à faire preuve de vigilance pour préserver la récolte de blé, à prendre les mesures nécessaires pour réduire les pertes aux niveaux de toutes les étapes de récolte et à inciter les producteurs à remettre leurs récoltes rapidement leurs productions aux centres de collecte agrées et à intensifier le contrôle de la collecte anarchique.