Le président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), Samir Majoul, et le président exécutif de la Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC, relevant de la Banque islamique de développement), Hani Salem Sonbol, ont convenu d’œuvrer davantage pour développer leurs relations en faveur des entreprises tunisiennes.

Lors d’une rencontre tenue, jeudi 27 janvier 2022 à Tunis, avec une délégation de l’ITFC, Majoul a évoqué le programme d’action de la société en Tunisie et les opportunités qu’il offre au niveau de l’appui technique qui ne manquera pas de faciliter l’accès des entreprises tunisiennes aux marchés africains et de développer l’exportation et les échanges commerciaux.

Ils ont également étudié les opportunités qu’offre le programme des “Ponts du commerce arabo-africains” (AATB) qui représente un outil important qui aide à établir des relations de partenariat fructueux entre les pays membres et les pays africains au service de l’intérêt commun.

A rappeler que Salem Sonbol avait affirmé, le 28 octobre 2020, la disposition de son institution de poursuivre son appui à la Tunisie en lui permettant de profiter de tous les programmes afin d’impulser le processus de développement et renforcer les capacités des entreprises nationales, dans un contexte où l’épidémie continue à gagner du terrain.

La Société internationale islamique de financement du commerce a lancé, depuis 2017, le programme ” des ponts du commerce arabo-africains ” dans le but de fournir des opportunités de commerce et d’investissement en faveur des pays arabes et africains.

La Tunisie a signé, le 4 octobre 2016, une convention-cadre avec l’ITFC qui concerne le financement des transactions commerciales d’une valeur de 310 millions de dollars. Cette convention stipule la satisfaction des besoins de la STEG en matière d’importations du gaz naturel pour un montant de 150 millions dollars, ainsi que la Société tunisienne des industries de raffinage (STIR), en matière des importations de pétrole brut et des produits pétroliers, pour un montant de 160 millions de dollars.