Il avait présidé aux destinées de l’Algérie en 199 et 2019. Retranché dans la solitude dans sa résidence médicalisée de Zeralda, à l’ouest d’Alger, après sa démission sous la pression de l’armée, Abdelaziz Bouteflika est décédé, vendredi 17 septembre 2021, à l’âge de 84 ans, des suites de sa maladie, un accident vasculaire cérébral (AVC) survenu en 2013.

C’est la télévision publique qui a annoncé la nouvelle citant un communiqué de la présidence algérienne.

Sa biographie officielle indique que Abdelaziz Bouteflika est né le 2 mars 1937 à Oujda au Maroc, dans une famille originaire de la région de Tlemcen (nord-ouest d’Algérie). Il rejoint dès ses 19 ans l’Armée de libération nationale (ALN) qui combat la puissance coloniale française.

Dès l’indépendance en 1962, à seulement 25 ans, il devient ministre des Sports et du Tourisme, et, plus tard, il hérite du portefeuille très convoité de la diplomatie, qu’il conserve jusqu’en 1979, une époque où l’Algérie s’affiche en leader du “tiers-monde”, comme le rappelle le site france24.fr.

Entre temps, « il soutient le coup d’État de Houari Boumédiène, en 1965, alors ministre de la Défense, qui s’empare du pouvoir en déposant le président Ahmed Ben Bella. S’affirmant comme le dauphin de Boumédiène - ”le père qu’il n’a pas eu”, dira ce dernier -, qui décède en 1978, il est pourtant écarté de la succession par l’armée puis de la scène politique sur fond d’accusations de malversations. Il s’exile à Dubaï et Genève ».

On y reviendra.