C’était prévisible, la Tunisie devait connaître en 2021 des contraintes inhérentes au remboursement de crédits remboursables sur une période allant de 5 à 10 ans. «Ainsi, 1 à 2 prêts seront remboursés chaque année, notamment en 2021».

Pour l’année en cours, la Tunisie aura à rembourser de gros montants, deux prêts garantis par les Etats-Unis d’Amérique d’un montant global d’un milliard de dollars, et d’autres prêts accordés par la France, l’Italie, le Qatar et l’Arabie Saoudite.

Pour réduire les pressions de ces remboursements sur les finances publiques, l’ancien ministre du Développement, de la Coopération internationale et de l’Investissement, Selim Azzabi (gouvernement d’Elyès Fakhfakh), avait entrepris des démarches pour négocier le report ou le rééchelonnement de crédits contractés auprès de quatre pays (France, Italie, Qatar et Arabie Saoudite). Seulement, il n’a pas eu le temps d’achever cette tâche pour les raisons qu’on connaît : le départ de son gouvernement remplacé par celui de Mechichi.

Sur une chaîne de télévision privée, Fayçal Derbal, rapporteur de la Commission parlementaire des finances, de la planification et du développement à l’ARP et ancien conseiller économique du gouvernement Youssef Chahed, a recommandé au gouvernement Mechichi de reprendre ces négociations.

Selon nos informations, cette question aurait été au centre de l’entretien qu’a eu, le 23 février 2021, Ali Kôoli, ministre des Finances, de l’Economie et de l’Appui à l’investissement, avec Saad ben Naceur Hamidi, et ce abstraction faite de la déclaration insipide publiée à l’issue de cette entrevue.

ABS