Des organisations, syndicats, intellectuels, militants politiques et autres activistes de plusieurs pays ont appelé les Etats membres de l’Union européenne à supprimer les dettes qui pèsent sur la Tunisie et à donner des perspectives à sa jeunesse de vivre et travailler au pays.

Dans une tribune collective publiée lundi 8 février 2021 sur les colonnes du journal français Le Monde, les signataires dénoncent au passage une “répression policière aveugle” en Tunisie contre des jeunes et d’arrestations dans des quartiers populaires dans de nombreuses villes du pays.

“Ces jeunes, qui subissent une paupérisation croissante, ne font que réclamer ce qui, il y a dix ans, a donné lieu à la révolution pour la dignité, à savoir leur droit au travail, à la liberté, à la justice et à l’égalité”, écrivent les signataires de la tribune.

A cet effet, ils invitent le gouvernement tunisien à respecter les principes de la Constitution de 2014 qui font obligation à l’Etat tunisien de respecter la dignité de ses citoyens, condamnant le recours aux mauvais traitements, à la torture et aux procédures judiciaires expéditives.

“Les mouvements des jeunes tunisiens révèlent l’impasse économique et sociale dans laquelle le gouvernement tunisien a plongé la société. Une telle situation ne pouvait qu’aboutir à la confrontation avec le pouvoir qui, aujourd’hui encore, ne répond à leur désarroi et à leurs revendications légitimes que par la répression”, concluent-ils