” Environ la moitié des foyers universitaires en Tunisie ont été aménagés pour y accueillir les étudiants tunisiens qui seront rapatriés de l’étranger et placés en confinement obligatoire “, a souligné mercredi Slim Choura, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

En réponse aux questions des députés lors d’une séance de dialogue avec des membres du gouvernement organisée par la cellule de crise au parlement, Choura a signalé que ces foyers, répondent aux normes de santé et aux règles de confinement.

Il a, en outre, précisé que depuis le début de la crise de la pandémie du COVID-19, le ministère a commencé à rassembler les demandes des étudiants tunisiens qui désirent être rapatriés et ce, en coordination avec le ministère des affaires étrangères.

S’agissant de la situation des étudiants étrangers en Tunisie, Choura a indiqué que le ministère œuvre à garantir l’égalité des chances entre tous les étudiants qu’ils soient Tunisiens ou étrangers faisant remarquer que ces derniers représentent actuellement 3% (8 mille) de l’ensemble des étudiants inscrits dans les établissements de l’enseignement supérieur privés et publics.

Dans ce contexte, le ministre a expliqué que des aides sont fournies aux étudiants étrangers en Tunisie pour les aider à affronter la crise du nouveau coronavirus et ce, en coordination avec le ministère des affaires sociales, les composantes de la société civile, les gouvernorats, les municipalités et les délégations.

Choura a ajouté qu’une cellule de crise a été formée au sein du ministère pour résoudre toutes les problématiques liées aux étudiants tunisiens à l’étranger ou aux étudiants étrangers en Tunisie et ce, en coordination avec les départements concernés et l’association des étudiants et stagiaires africains en Tunisie (AESAT).

Pour ce qui est des docteurs au chômage, Choura a rappelé qu’il a tenu récemment une réunion avec la coordination des docteurs et doctorants pour examiner les solutions à court terme pour environ 6000 docteurs et les solutions à long terme pour environ 14 mille doctorants.

Le ministre a souligné son engagement à voir avec la présidence du gouvernement la possibilité de recruter un certain nombre de docteurs dans la fonction publique outre la possibilité de recruter un autre nombre dans les établissements d’enseignement privé.