Suite à la diffusion des informations qui prêtent au président tunisien l’intention de se rallier à Erdogan contre l’une ou l’autre partie des belligérants libyens, la présidence de la République souligne que ces informations sont déniées de tout fondement.

“Le territoire national ne peut être que sous la souveraineté tunisienne”, indique la présidence de la République dans un communiqué, dénonçant “les déclarations, les mauvaises interprétations et les allégations mensongères” qui se sont poursuivies depuis mercredi 25 décembre (avec la visite “surprise” du président turc en Tunisie, ndlr).

“Ces déclarations émanent soit d’un malentendu soit des mêmes sources qui ne cessent de mener des campagnes de dénigrement et de diffamation”, précise la présidence de la République dans le même communiqué sans les citer. “Toute position inverse émanant de la Tunisie ou de l’extérieur n’engage que son auteur”.

D’après le communiqué, le chef de l’Etat est déterminé à préserver la souveraineté, l’indépendance et la liberté de décision de la Tunisie. Une détermination qui “ne peut en aucun cas faire l’objet de surenchères ou de débats”.

“Ces mensonges et ces campagnes de dénigrement ne peuvent en aucun cas détourner l’attention du peuple tunisien sur ses vrais problèmes, citant en particulier les dossiers économiques et sociaux”, souligne la présidence de la République.

Ces précisions interviennent sur fond de la visite mercredi du président turc Recep Tayyip Erdogan en Tunisie et qui a provoqué des réactions diverses.

Des partis et coalitions politiques ont exprimé, dans des déclarations distinctes, leur opposition à la visite non annoncée du président turc, Recep Tayyip Erdogan, en Tunisie.

Ils ont appelé à l’impératif de ne pas s’ingérer dans les affaires internes de la Libye et se laisser entraîner dans les politiques des axes.

Les prochains jours nous permettrons d’avoir plus de clarté dans ce dossier qui commence à embarrasser la Tunisie et ses alliés.