“La Tunisie espère obtenir du Fonds vert pour le Climat une enveloppe de 20 millions de dollars pour financer un projet visant à accroître la résilience côtière face aux changements climatiques”, a déclaré vendredi à l’agence TAP, Fadhel Baccar, chef de projet auprès Programme des Nations Unies pour le Développement en Tunisie.

“L’objectif de ce projet est d’améliorer la gestion intégrée des zones côtières tunisiennes pour une meilleure adaptation aux risques climatiques et une meilleure assimilation de l’économie bleue”, a-t-il fait savoir lors d’un side-event organisé par l’Agence Nationale de Protection et d’Aménagement du Littoral (APAL), en marge de la 25e Conférence des Parties sur le Climat (COP 25) qui se déroule à Madrid.

Selon Adel Abdouli, spécialiste des systèmes d’information et d’aide à la décision en matière de planification à l’APAL, ce projet se propose de lutter contre l’érosion côtière et d’aider les communautés locales, essentiellement, les pêcheurs à faire preuve d’adaptation face aux dérèglements climatiques.

Il s’agit aussi, a-t-il dit, de préserver la biodiversité marine, notamment, les herbiers sous-marins dont le rôle est important dans l’atténuation et l’adaptation au dérèglement climatique. Ces prairies sous-marines absorbent le CO2, contenu dans l’eau de mer et ils sont aussi capables de réduire l’acidification des océans.

D’après lui, ce projet qui cible les golfes de Gabès (lagune de Boughrara) et de Tunis, la côte de Nabeul et l’île de Djerba a déjà été approuvé par l’Instance nationale accréditée auprès du Fonds Vert pour le climat (GCF).