La ministre de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Saïda Ounissi, a déclaré, mardi 5 novembre, que des conseillers à l’emploi ont été affectés aux ambassades de Tunisie en France et au Qatar, dans l’objectif de prospecter de nouvelles opportunités de travail pour les Tunisiens résidant à l’étranger dans l’attente de mettre en œuvre cette approche dans plusieurs autres pays.

Lors d’un entretien avec le nouveau président de la mission de l’Organisation internationale pour les migrations (OLIM) en Tunisie, Aozou Samer, Ounissi a souligné que la politique nationale en matière d’emploi à l’étranger est principalement basée sur le développement de la coopération avec différents pays, dans l’objectif d’explorer de nouvelles opportunités d’emploi pour les compétences tunisiennes.

“Il s’agit de s’engager dans des coopérations avec les structures et les organisations concernées en vue de détecter les opportunités d’emploi disponibles, conclure des accords, et mettre en place le cadre juridique régissant l’emploi des Tunisiens souhaitant travaillant à l’étranger, soulignant que l’OLIM représente un partenaire de choix dans le dossier de l’emploi et celui de la migration formelle.

Le ministre a rappelé à cette occasion que la stratégie nationale pour l’emploi prévoyait un chapitre entier pour l’emploi à l’étranger et aux migrations de main-d’œuvre, qui vise essentiellement à promouvoir la migration circulaire, qui est une migration qui prend place dans une période limitée dans le temps, et à consolider la coopération avec les pays d’accueil à la faveur d’accords sur la migration organisées, ainsi qu’à fournir des avantages comparatifs pour l’emploi des Tunisiens à l’étranger.

Pour sa part, le nouveau chef de la mission de l’OLIM en Tunisie a mis l’accent sur le développement de la coopération avec le ministère de l’Emploi à travers la mise en place de plusieurs programmes communs visant à lutter contre la migration informelle.

La coopération entre le département de l’Emploi et le Bureau de l’OLIM en Tunisie se fonde également sur l’amélioration de l’employabilité des demandeurs d’emploi, l’appui à la création de petites entreprises dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest (programme destiné aux Tunisiens résidant à l’étranger) et sur l’organisation de stages de formation à durée limitée en Belgique, dans plusieurs spécialités (Programme d’amélioration de l’employabilité avec la Belgique), selon Samer.

Au cours de la réunion, qui s’est déroulée en présence d’une délégation accompagnant le chef de la mission de l’OLIM en Tunisie et d’un certain nombre de cadres du ministère de l’emploi et de l’Agence nationale pour l’emploi et le travail indépendant (ANETI), les participants ont débattu des relations de coopération bilatérales entre les deux parties ainsi que des moyens nécessaires à leur consolidation.