Le secrétariat général de l’Union des banques maghrébines a présenté ce mardi 22 octobre, dans un hôtel sis aux Berges du Lac 1, le rapport de ses activités pour l’exercice 2018.

En fait, il s’agit d’un rapport d’un type nouveau, car il ne présente pas de bilan (recettes et dépenses) mais de positionnement, de taux de bancarisation, de systèmes d’intégration maghrébins, d’orientation, d’inclusion financière, de financement de PME, de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme et surtout des défis auxquels doivent faire face les institutions et établissements bancaires et financiers des 5 pays du Maghreb.

En somme, le rapport est à la fois une rétrospective et une perspective. Et, de ce fait, il aborde sept thèmes.

Le rapport fait un état des lieux des systèmes bancaires maghrébins et les défis de l’innovation.

Il souligne ensuite que les banques maghrébines sont des acteurs de la croissance économique des pays de la région ; elles sont également des acteurs de la dynamique économique au Maghreb et des instruments d’intégration.

Le rapport donne un aperçu sur les avancées des pays du Maghreb en matière de l’économie informelle, de la corruption, du decashing et de l’anti-blanchiment.

Il s’intéresse aussi aux enjeux, défis et aux mesures pour une meilleure inclusion financière au Maghreb.

Enfin, le rapport aborde les grands défis du numérique et de la responsabilité sociale et environnementale des banques.

En outre, le rapport nous apprend qu’avec une croissance annuelle moyenne d’environ 3,8% en 2018, les acteurs bancaires maghrébins participent à la dynamique de développement régional via leur contribution à l’innovation, à l’accompagnement et au conseil.

Par ailleurs, il est indiqué que désormais les banques maghrébines sont très attentives aux normes de sécurité et de conformité, et ce en vue de garantir, entre autres, leur insertion à l’échelle mondiale.

Et en attendant de vous présenter d’amples détails du rapport, Ahmed El Karm, président du conseil d’administration de l’Union des banques maghrébines, et Dhafer Saïdane, professeur universitaire auteur dudit rapport, nous ont accordé deux petits entretiens à découvrir.

Tallal BAHOURY