La Société Tunisienne de Médecine Générale et Médecine de Famille (STMGF) a présenté, samedi 21 septembre lors du 5ème congrès national de médecine de famille, les résultats d’une étude préliminaire portant sur les causes des consultations médicales chez le patient tunisien, menée sur l’ensemble du territoire avec la participation de médecins de première ligne.

Menée entre fin avril et mi-mai 2019, l’étude a mis en évidence la prédominance de quatre raisons pour les consultations médicales, soit 10% pour des douleurs différentes, 6,1% pour les maladies d’angine poitrine aiguë, 5,8% pour les maladies liées au diabète et 4,7% pour l’hypertension.

L’étude en question, réalisée par 111 médecins de première ligne sur un échantillon de 10.822 personnes, a évoqué d’autres motifs qui mènent à une consultation, à l’instar des maladies respiratoires, gastriques, cardiovasculaires, cutanées et autres maladies urinaires, etc.

Abdelwahab Thabet, membre du conseil exécutif de l’association, a souligné que l’étude en question est de nature à avoir un impact positif indirect sur le citoyen tunisien, de par son importance auprès des praticiens et la possibilité de la considérer comme prélude à d’autres recherches, à mener à l’avenir.

Pour sa part, la présidente de la STMGF, Khadija Zitoun, a déclaré à l’agence TAP que différents thèmes seront traités lors de ce congrès qui s’étale sur deux jours (21 et 22 septembre 2019), dans le cadre d’ateliers de réflexion, indiquant que le débat évoquera les nouveautés de la communauté médicale, à l’instar de l’immunothérapie, une discipline médicale qui contribue significativement au traitement des différents types de cancer.

Elle a expliqué que l’immunothérapie est un traitement hormonal destiné à renforcer le système immunitaire et est utilisé dans le traitement des cancers, mais qui pourrait également être combinée à d’autres traitements (chimiothérapie, radiothérapie, chirurgie) pour réduire les effets indésirables de certains traitements sur les patients cancéreux.

La 5ème Conférence nationale de médecine familiale se poursuivra jusqu’à dimanche dans le cadre d’ateliers de travail sur la médecine alternative, et d’autres réservés à la promotion de la pratique médicale parmi les médecins de première ligne dans le but de soutenir la médecine familiale.