Les mouvements de protestation en Tunisie ont baisse lors du premier trimestre de l’année en cours, selon un rapport de l’Observatoire social tunisien (OST) relevant du Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES).

Quelque 2 324 mouvements de protestation ont cependant été enregistrés durant le premier trimestre de 2019 contre 3 315 enregistrés durant la même période de l’année précédente.

Le rapport souligne que la crise du secondaire, à savoir le conflit entre le ministère de l’Education et le syndicat de l’enseignement secondaire, a été une des causes principales des mouvements de protestation organisés durant le mois de janvier.

Au mois de février, les protestations ont porté notamment sur le délabrement de l’infrastructure de base et les coupures de l’eau potable ainsi que les revendications en rapport avec le développement et l’emploi.

La crise de l’hôpital de la Rabta et le décès de 11-12 nourrissons fut parmi les causes qui ont attisé les mouvements de protestation en Tunisie avec une série de protestation à l’avenue Habib Bourguiba et devant le siège de la présidence du gouvernement.

Ce mouvement a été organisé pour dénoncer ce qu’ils ont qualifié de “crime d’Etat” et revendiquer l’amélioration des prestations sanitaires offertes dans les hôpitaux pour réaliser une justice et égalité en matière d’accès aux soins.

Les gouvernorats de Gafsa, Kasserine, Kairouan, Sidi Bouzid et Tunis ont connu, à l’instar des années précédentes, le nombre le plus élevés des mouvements de protestation, soit 50% du taux des mouvements enregistrés.

Le premier trimestre de l’année 2019 a été marqué par une légère hausse du taux des mouvements de protestation dans les gouvernorats de Sfax, Nabeul et Jendouba, selon la même source.