L’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) en Tunisie a décidé de prolonger, jusqu’à fin 2020, le programme d’amélioration continue de la productivité et de la qualité “Kaizen”, indique son représentant résident en Tunisie, Toshifumi Egusa.

“L’objectif est de faire de la Tunisie une pionnière de l’approche Kaizen à l’échelle africaine”, a-t-il souligné, lors d’une rencontre tenue mercredi avec le ministre de l’Industrie et des PME, Slim Feriani, au siège du ministère.

Plus de 70 entreprises ont été assistées dans le cadre de ce programme, a-t-il dit, indiquant que 23 professeurs assistants de l’enseignement supérieur et 50 instituteurs ont été formés à l’intégration de l’approche Kaizen sur les plans pratique et théorique.

Et d’ajouter que la formation a également ciblé 50 cadres des centres techniques industriels, faisant savoir que ce programme, initié par la JICA et l’Unité de Gestion du Programme National de la Qualité au ministère de l’Industrie, rassemble aussi bien des experts japonais que tunisiens exerçant dans plusieurs secteurs comme le prêt à-porter, le textile et les industries mécaniques et chimiques (IMC).

Cité dans un communiqué publié par la page Facebook du ministère de l’Industrie et des PME, Feriani a, à cette occasion, souligné que la stratégie nationale de développement de la qualité et de la productivité dans le secteur industriel vise à améliorer le positionnement stratégique de l’entreprise et à l’aider à adopter les technologies les plus développées.

Cette année, la ” Conférence annuelle Kaisen Africa” sera organisée en Tunisie, à l’initiative de la JICA et le nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) avec la collaboration de l’Unité de gestion du Programme National de la Qualité (UGPQ), relevant du ministère de l’Industrie et des PME.

Elle réunira environ 200 participants des pays africains, venant du Botswana, le Burkina Faso, le Cameroun, l’Egypte, l’Ethiopie, le Ghana, les Iles Maurice, le Kenya, l’Afrique du Sud, le Mozambique, la Namibie, le Nigeria, la Tanzanie, la Zambie, l’Algérie et le Maroc. Des représentants d’organisations internationales y prendront part, telles que la Banque africaine de développement (BAD), la Banque Mondiale (BM) et l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI).