Une stratégie de promotion des cultures géothermiques est en cours d’élaboration par le Centre technique des cultures protégées et géothermiques (CTCPG), en collaboration avec le ministère de l’Agriculture, explique le directeur général du CTCPG, Mohamed Sadok Bel Kadhi. Au passage, il met l’accent sur l’augmentation de la demande en primeurs, sur les marchés extérieurs.

C’était en marge de la 6e journée régionale des cultures géothermiques tenue, mercredi 24 avril, à la Maison des jeunes, à Limaguess (délégation de Kébili-nord).

Les cultures géothermiques dans la région de Kébili, qui couvrent actuellement 75 ha, sont ” en nette régression “, souligne le chef de l’arrondissement de la production végétale au Commissariat régional au développement agricole (CRDA), Ahmed Abdeddaiem.

La région est passée de la première à la deuxième place nationale en production de primeurs. Pourtant, 60% des exploitants dans le pays sont concentrés à Kébili où il existe un important patrimoine foncier agricole et une vaste nappe d’eau chaude, assure Abdeddaiem.

Le responsable au CRDA précise que les agriculteurs à Kébili disposent de petites exploitations créées dans le cadre de projets sociaux. Ce qui ne permet pas d’y introduire les techniques modernes, de développer la production et de s’ouvrir sur les marchés extérieurs.

Les cultures géothermiques ont démarré dans région, en 1984, précisément, à Limaguess, pour s’étendre à d’autres zones du gouvernorat à l’instar de Dbabcha, Estaftimi, Saidane, Jemna, El Faouar, Douz et Bazma.