La Commission parlementaire des femmes, de la famille, des enfants, des jeunes et des personnes âgées a appelé, lundi 22 avril, à une séance plénière urgente de l’Assemblée sur les violations perpétrées à l’encontre de l’enfance, sur fond de révélations de l’association “Baraa” sur l’existence de violations au Centre d’encadrement et d’orientation sociale à Sfax.

Sameh Damak, présidente ladite commission, a indiqué, lors d’une séance d’audition des représentants du ministère des Affaires sociales portant sur des faits de viols et de harcèlement sexuel constatés au centre en question, sur la base de témoignage de l’association “Baraa”, que “si aucune date n’était fixée pour une séance plénière, des séances d’audition publiques seraient tenues afin d’exposer les circonstances de cette affaire au public, sans aucune réserve”, a-t-elle indiqué.

De son côté, l’inspecteur général du ministère des Affaires sociales, Abderraouf Ben Dhiab, soulignera à ce propos que des visites d’inspection du centre ont été effectuées, ajoutant que les témoignages collectés auprès de ses employés et de ses pensionnaires “n’ont pas confirmé la véracité des accusations dont le centre en question a fait l’objet”.

Il a affirmé que malgré la non confirmation de ces accusations, des correspondances ont été adressées au délégué général à la protection de l’enfance ainsi qu’aux autorités judiciaires afin de mener une enquête, soulignant qu’en cas de confirmation de ces accusations, des “mesures draconiennes seront prises à l’encontre des instigateurs de ces crimes”.

Ben Dhiab a en outre indiqué qu’un rapport détaillé sera soumis à la Commission des femmes, de la famille de l’Assemblée, faisant état des visites d’inspection effectuées au centre.

Le président de l’association “Baraa” pour la protection de l’enfance à Sfax, Houssam Chakroun, a déclaré, lundi 22 avril, lors d’une séance d’audition à l’ARP, que les pensionnaires du Centre d’encadrement et d’orientation sociale à Sfax sont victimes d’abus, de harcèlement sexuel et de viols, rappelle-t-on.

De son côté, Sameh Damak, présidente de la commission parlementaire de la femme, de la famille, de la famille, de l’enfance et des personnes âgées, a qualifié de “choquants” l’ensemble des témoignages de l’association “Baraa”, en l’absence de supervision et des visites d’inspection inopinées.