Des hauts responsables de la Banque d’Algérie assurent : «le prétendu emballement des transferts de capitaux, par le canal bancaire, tel que rapporté par des médias est dénué de tout fondement, rapporte l’Agence Algérie Presse (APS).

Ces cadres de la Banque centrale d’Algérie expliquent, en effet, que «l’octroi de crédits bancaires aux opérateurs relève des seules prérogatives des banques commerciales et obéit à des procédures et règles établies par ces banques, conformément aux lois et réglementations en vigueur».

Ils ajoutent : «le dinar étant l’unique monnaie qui a cours légal en Algérie, aucune banque, et en aucun cas, ne peut octroyer et n’a octroyé un crédit en dollars ou en toute autre monnaie que le dinar. C’est le cadre légal. Toute autre assertion est infondée».

Pour eux donc, les opérations de transfert de capitaux s’effectuent dans le cadre des relations financières du pays avec le reste du monde dans trois cas principalement.

Le premier cas concerne «la couverture des opérations d’importation de biens et services, conformément à la législation et à la réglementation régissant le commerce extérieur et les changes en vigueur et selon des procédures établies». De ce fait, «toutes les banques sont tenues de veiller au respect de cette réglementation et de ces procédures, le contrôle des changes étant délégué à ces institutions», insistent-ils.

Toute opération d’importation «doit être préalablement domiciliée auprès d’une banque. Le transfert, au titre du paiement de l’importation concernée, intervient à la réception, par la banque, des documents attestant la bonne exécution de l’opération. La Banque d’Algérie exerce régulièrement des contrôles a posteriori et établit, le cas échéant, des procès-verbaux d’infraction qui sont transmis aux juridictions compétentes», détaillent les mêmes responsables de la Banque centrale.

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