Le Syndicat des agriculteurs de Tunisie (SYNAGRI) dénonce la hausse des prix des fourrages composés, destinés à l’élevage du cheptel, en dépit de la baisse des prix des matières premières sur les marchés internationaux.

Dans un communiqué rendu public jeudi 29 novembre, le SYNAGRI souligne que les prix des fourrages (soja et maïs) sont passés de 925 dinars à 940 dinars la tonne pour l’éleveur, expliquant les hausses des prix par l’absence d’un corps de contrôle des prix dans la filière des fourrages, entre les fournisseurs et les usines.

Le syndicat agricole rappelle l’engagement des responsables chargés de la filière des fourrages destinés à la transformation, pris en octobre 2018, de ne pas augmenter les prix des fourrages composés jusqu’à la fin de cette année.

IL s’étonne de “l’insistance des responsables” à appeler les agriculteurs à poursuivre la production et l’investissement sans accorder d’intérêt au contrôle des prix des fourrages composés qui représentent 70% du coût de production.

Le syndicat des agriculteurs demande au ministère de l’Agriculture d’assurer le contrôle à même de mettre fin à la corruption dans la filière des fourrages, à partir de l’importation des matières premières jusqu’à la transformation et la distribution, outre la mise en place d’un nouveau système qui respecte les critères des prix sur les marchés internationaux.