La Tunisie participe à Johannesburg, du 7 au 9 novembre, à l’Africa investment forum (AIF) qui se tient à l’initiative de la Banque africaine de développement (BAD).

La délégation tunisienne, conduite par le ministre de l’Investissement, du Développement et de la Coopération internationale, Zied Ladhari, présentera deux projets axés sur l’énergie et le dessalement de l’eau de mer.

Assistent à ce forum les chefs d’Etat de Guinée, du Sénégal, de Ghana et d’Ethiopie, le vice-président du Nigeria et les 1ers ministres du Rwanda et du Cameroun.

L’objectif des participants à ce forum est de convaincre les banques, les fonds d’investissements et les fonds de pension de l’intérêt d’investir dans leur pays…

La séance plénière d’ouverture a rassemblé les dirigeants d’institutions financières de développement et de partenaires du Forum, notamment Patrick Dlamini (PDG de la Banque de développement de l’Afrique australe), Benedict Oramah (président de la Banque africaine d’import-export), Bandar M. H. Hajjar (président de la Banque islamique de développement), Admassu Tadesse (président la Trade and Development Bank), Alain Ebobisse (PDG de l’Africa 50), Mallam Samaila Zubairu (directeur général de l’Africa Finance Corporation).

A l’ouverture, le président de la BAD, Akinwumi Adesina, a déclaré que “les investisseurs institutionnels mondiaux et les propriétaires d’actifs contrôlent 131 milliards de dollars d’actifs, alors que même 1% suffirait à combler le déficit de financement des infrastructures, estimé entre 68 et 108 milliards de dollars US”.

Pour sa part, Manemolla David Makhura, Premier ministre de Gauteng (Johannesburg), a qualifié le Forum africain de l’investissement de “historique et du premier du genre”. Il a également indiqué que l’Afrique devrait passer de la pauvreté à la prospérité. “Nous voulons que le XXIe siècle soit le siècle africain”, a-t-il déclaré aux délégués.

Durant cet événement, la BAD mise sur ses “High 5” (les cinq priorités), à savoir “éclairer l’Afrique et l’alimenter en électricité”, “nourrir le continent”, “industrialiser l’Afrique”, “intégrer l’Afrique en soutenant les accords régionaux et continentaux” et “améliorer la qualité de vie des populations”.