La secrétaire d’Etat chargée de la Formation professionnelle et de l’Initiative privée, Sayda Lounissi, estime nécessaire de consacrer la notion de responsabilité sociétale et d’encourager les promoteurs et les entrepreneurs économiques à développer et à mettre en œuvre des programmes de promotion sociale.

C’est ce qu’elle a souligné lors de la clôture de la sixième conférence sur la responsabilité sociétale de l’entreprise économique et son rôle dans le soutien de l’initiative privée, organisée par la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (CONECT).

Lounissi a ajouté que de nombreuses études dans le monde des affaires ont montré que l’évaluation de la performance des entreprises des secteurs public et privé repose sur les trois piliers du développement durable, à savoir la croissance économique, le progrès social et la protection du milieu et de l’environnement.

Elle a, également, déclaré que l’initiative relative à la labellisation de la responsabilité sociétale de l’entreprise, lancée par la CONECT en partenariat avec des experts tunisiens et étrangers, est la première du genre en Tunisie et qu’un premier groupe d’entreprises a adhéré à ce programme pour acquérir les performances lui permettant d’interagir et de s’adapter aux développements rapides dans les domaines économique, technologique et administratif.

Sayda Lounissi a fait savoir que la stratégie nationale relative à l’initiative privée repose, principalement, sur le développement de la responsabilité sociétale à travers un certain nombre de programmes et de mécanismes citant, notamment, l’économie sociale et solidaire, le statut d’auto-entrepreneur et une nouvelle génération de promoteurs.

La secrétaire d’Etat a, par ailleurs, indiqué que le cadre juridique relatif à l’économie sociale et solidaire a été finalisé et qu’il est, actuellement, soumis à une commission juridique à la présidence du gouvernement afin de rapprocher les points de vue au sujet de certaines questions dont la gouvernance, les mécanismes de financement et les privilèges fiscaux.