Aucun nouveau cas d’atteinte par la pathologie de dessèchement des palmes, apparue au gouvernorat de Kébili, n’a été déclaré dans d’autres gouvernorats du pays; et les superficies atteintes demeurent les mêmes, selon le site du ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche.

Les services du département sont en train d’étudier des solutions biologiques contre ce fléau, dont les symptômes portent notamment sur un dessèchement des palmes du bourgeon terminal, et l’apparition d’une mauvaise odeur de pourriture. Le champignon peut tuer le bouquet foliaire central, selon le Centre technique de Kébili, cité par le ministère.

D’après un rapport du Commissariat régional au développement agricole à Kébili et publié sur le site web du département de l’Agriculture, des recommandations ont été adoptées par la Commission nationale chargée du suivi de ce dossier. Il s’agit de l’impératif de couper, de transférer et de brûler les folioles infectées, puis de les enterrer tout en évitant la contamination des zones avoisinantes.

La commission met l’accent sur l’impératif d’assurer le suivi de ce phénomène et le nettoyage des fossés dans les oasis pour réduire le taux d’humidité dans les exploitations et d’expérimenter certains pesticides biologiques en 2018.

Le ministère de l’Agriculture estime que le phénomène ne constitue pas, actuellement, un danger, alors que quand les dattes sont infestées, elles s’entourent d’une toile de filament soyeux, retiennent les grains de sable soulevés par le vent, ce qui stoppe la maturation, avec un risque de chute précoce des fruits.