L’Iran a entamé des préparatifs en vue de la construction sur son site de Natanz (300 kilomètres au sud de Téhéran) de nouvelles centrifugeuses destinées à accroître sa capacité d’enrichissement de l’uranium, selon Reuters.

Depuis le retrait des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien, les autres signataires (Chine, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) s’efforcent de sauver ce compromis signé à Vienne en 2015, qui prévoit un allègement des sanctions contre l’Iran en échange d’un encadrement strict de ses activités nucléaires.

L’Iran a fixé ses conditions pour rester dans l’accord nucléaire. Téhéran veut des mesures pour protéger ses activités commerciales internationales et garantir ses ventes de pétrole.

L’accord de 2015 permet à l’Iran de poursuivre son enrichissement d’uranium à 3,67%, bien en-dessous du seuil d’environ 90% de l’uranium de qualité militaire. Avant que l’accord ne soit conclu, Téhéran enrichissait l’uranium jusqu’à 20%.