Faute d’avoir ratifié la Convention de non double imposition (NDI) par la Tunisie, le patronat ivoirien aurait introduit une requête pour son gouvernement afin de surseoir son application et d’imposer les entreprises tunisiennes à hauteur d’une retenue à la source de 15% de leurs contrats. C’est ce que nous dit une source bien informée en Tunisie.

En effet, nous précise notre interlocuteur, la Côte d’Ivoire a ratifié cette convention de NDI (non double imposition) en 2014 alors que la partie tunisienne traîne et n’arrive des pieds.

«Et puis on nous parle de diplomatie économique et de l’Afrique», ironise notre source, qui rappelle tout de même que le ministère des Affaires étrangères a envoyé ladite Convention à son homologue des Finances pour avis.

Ce dernier aurait répondu favorablement, et ce en 2016, seulement d’une année après, cette convention se trouve toujours dans les tiroirs du département des Affaires étrangères en Tunisie.

Le ministre du Commerce ou son secrétaire d’État qui se défonce pour le développement des exportations vers le continent africain pourra-t-il réagir face à cette situation et débloquer ce frein purement administratif qui ne demande aucun investissement ?, s’interroge notre source.

Surtout qu’il s’agit d’une simple ratification vue que la Convention est déjà signée côté tunisien.

Il suffira de prier pour que le vœu des entreprises soit exaucé.

En tout cas, si la Côte d’Ivoire suspendait cette convention, ce serait un coup pour beaucoup d’entreprises tunisiennes.

Affaire à suivre

TB