La version finale du plan stratégique national de lutte contre le sida et les maladies sexuellement transmissibles au titre de 2018-2022 a été adoptée, vendredi, à Tunis.

Ce plan est élaboré par le ministère de la santé en collaboration avec les différents intervenants, l’Organisation Mondiale de la Santé et le programme onusien de lutte contre le sida.

“Il vise à renforcer la prévention des ces maladies à travers le dépistage et le diagnostic précoce”, a déclaré à la TAP Hayet Hamdouni, coordinatrice du programme national de lutte contre le sida et les maladies sexuellement transmissibles au ministère.

Elle a ajouté que ce plan s’articule autour de 4 axes. Le premier vise à réduire les nouvelles infections par le VIH et des maladies sexuellement transmissibles, le deuxième concerne la réduction de mortalité liée au VIH en offrant une prise en charge sanitaire, psychologique et sociale, le troisième porte sur la défense des droits des personnes vivant avec ces maladies et le quatrième prévoit de renforcer la coordination avec les différentes parties dans ce domaine.

Hamdouni a annoncé que le ministère organisera en mars une campagne nationale de dépistage des maladies sexuellement transmissibles dans les différents centres de la République.

La même source a ajouté que le ministère se penche, actuellement, sur l’élaboration d’un plan exécutif de la stratégie nationale de lutte contre le sida et les maladies sexuellement transmissibles qui sera prêt fin mars.

Le ministre de la Santé, Imed Hammami a, à cette occasion, mis en garde contre le risque de transmission de ce virus aux catégories les plus vulnérables, précisant que la Tunisie compte parmi les pays où le taux d’incidence de ce virus est faible (0.016%).

Il a ajouté que 923 des personnes vivant avec ce virus reçoivent un traitement gratuit, indiquant que 25 centres de dépistage volontaire et anonyme seront créées dans la plupart des gouvernorats.

La vision stratégique de la Tunisie est d’apporter une contribution effective et efficace tant à l’échelle nationale qu’internationale pour mettre fin à l’épidémie de VIH d’ici 2030 dans le cadre des objectifs de développement durable (ODD).