Les membres de la Commission de la jeunesse, des affaires culturelles, de l’éducation et de la recherche scientifique au sein de l’Assemblée apportent leur soutien aux affiliés de l’Union des professeurs universitaires chercheurs tunisiens (Ijaba) qui réclament le respect de la grille salariale dans la fonction publique.

“Ces revendications ne doivent pas cependant porter atteinte aux intérêts des étudiants”, ont-ils fait remarquer.

Le président de la Commission, Tarek Barrak, appelle les députés à auditionner, le 14 février, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique au sujet de cette affaire qui pourrait, selon lui, entraîner une année universitaire blanche.

Il juge nécessaire de trouver une solution à cette crise, estimant que le ministère ne compte aucunement augmenter les salaires et les primes des enseignants universitaires faute de budget.

Le député Mohamed Mahjoub a, pour sa part, appelé à la nécessité d’inciter le ministre à recevoir les universitaires chercheurs d’Ijaba et à l’inciter à trouver une sortie à cette crise.

La députée Leila Oueslati a indiqué que le refus du ministre de négocier avec Ijaba sous prétexte qu’elle n’est pas le syndicat le plus représentatif est une atteinte au pluralisme syndical.

Pour Lamia Gharbi, la grille salariale des professeurs universitaires chercheurs n’est pas à la hauteur de leurs diplômes scientifiques.

Notons que le coordinateur d’Ijaba, Nejmedine Jouida, a présenté lors de cette séance d’audition les principales revendications de son syndicat dont, principalement, le respect de la grille salariale dans la fonction publique.