Naissance à Tunis en 1940, suit des études de sculpture et décide très tôt de quitter la Tunisie pour la France. Il s’installe à Paris en effectuant des petits travaux tout en apprenant les bases de la couture.

Dans les années 80, il décide de développer sa propre clientèle et sa propre marque “Azzedine Alaïa”

Des créations confidentielles

Dans son petit appartement transformé en atelier de la rue de Bellechasse, qu’Azzedine Alaïa  habille des stars de l’époque ou encore les danseuses du célèbre Cabaret parisien le Crazy Horse. Plus tard il habillera aussi bien l’actrice Arletty ou réalise des créations pour d’autres maisons de la haute couture tel que Yves Saint Laurent.

Acheté une création de Azzedine Alaïa est loin d’être évident, ses créations sont à ses débuts vendus d’une manière confidentielle, il faut disposer de connaissances proches du créateur pour espérer être habillée par le styliste.

Plus tard ses créations sont vendus dans une sélection de magasins un peu partout dans le monde.

Styliste de génie

“Azzedine Alaïa est devenu un symbole, une «légende», et un créateur adulé par les fashionistas du monde entier pour ses robes ultra moulantes. Azzedine Alaïa est un styliste au sens théorique de «créateur de vêtements dédiés au prêt-à-porter», mais qui dessine très peu parce qu’«une femme ne peut s’habiller d’un dessin», préférant «sculpter» les vêtements sur ses mannequins” – Wikipédia-.

Sculpteur des corps des Stars

Cet ovni de la mode a habillé des générations de stars et de mannequins, Farida Khelfa, Naomi Campbell, Grace Jones et Stephanie Seymour ou encore Tina Turner, Victoria Beckham et Lady Gaga.

Un artiste de talent et un perfectionniste qui avait réussi depuis son arrivée à Paris à conquérir les plus prestigieuses maisons de la haute couture.

Décédé à Paris il sera enterré à Tunis

Le couturier franco-tunisien, connu pour ses créations originales, son éternel costume chinois noir et son refus du diktat de la mode, est décédé, samedi, dans la capitale française, à l’âge de 77 ans.

Conformément à ses vœux, le couturier installé à Paris depuis les années 60 ans, sera enterré dans son pays natal, annonce un faire-part publié par le ministère des Affaires Culturelles.