
En partant d’une analyse succincte de la notion de crise, M. Larbi se propose d’analyser différentes configurations et modalités de sortie de celle-ci. L’hypothèse fondamentale qu’il défend est que le problème se situe beaucoup moins au niveau du «quoi faire?» qu’à celui du «comment faire?».
En effet, c’est surtout la capacité des institutions et des acteurs à gérer les conflits et à faire accepter les réformes qui font la différence.
Partant des grands choix que la Tunisie devrait opérer, M. Larbi va alors comparer la démarche tunisienne à celles mises en œuvre dans d’autres pays qui ont plus ou moins réussi leur transition et sortie de crise : en Amérique latine (Uruguay, Chili), dans les anciens pays de l’Est (Slovénie et Pologne). Et enfin, la Suède qui a su concilier justice sociale et performance économique.


