Coopération : Le secteur de l’enseignement tunisien à la recherche de débouchées en Algérie

Par : Tallel

Le CEPEX, en collaboration avec son bureau de représentation à Alger, organise du 16 au 20 avril 2016 une mission de contacts professionnels «B2B» & «B2C» à Alger & Oran.

La délégation tunisienne sera constituée d’une quinzaine d’universités, écoles supérieures et instituts de formation professionnelle qui se présentent en Algérie avec une offre globale, diversifiée et de très haut niveau.

A cette occasion, les cursus qui seront présentés vont de l’aéronautique aux langues étrangères, en passant par la formation du personnel de bord des compagnies aériennes, la santé, le tourisme, la mode, l’énergie, l’engineering, l’informatique, la finance, le management, etc.

Le CEPEX explique que malgré son fort potentiel en matière d’offre de services de l’enseignement supérieur et la formation professionnelle, la Tunisie reste malheureusement peu présente en Algérie. Et que notre pays draine également très peu de demandes algériennes en la matière.

L’événement vise donc à combler cette distorsion et en annonce d’autres dans le proche avenir afin que la demande algérienne, importante et variée, soit suffisamment captée par la Tunisie.

A ce titre, le CEPEC a concocté un important programme en termes de rendez-vous d’affaires avec les institutions algériennes, qui s’ajoute à une vaste campagne de communication destinée au grand public pour faire rencontrer les institutions tunisiennes avec les étudiants, élèves, bacheliers et autres parents algériens.

Ainsi le voyage en Algérie vise un double objectif: se positionner en cherchant des possibilités de partenariats et d’investissements directs en Algérie (moyen terme) et attirer les élèves, étudiants, centres de formation, entreprises locales et autres cibles à se déplacer en Tunisie pour se former, se perfectionner ou y étudier. En outre, des rencontres professionnelles tuniso-algériennes sont prévues pour le dimanche 17 avril à Alger et le mardi 19 avril à Oran.

On rappelle qu’il y a à peine 10 ans, le marché du savoir en Algérie était totalement organisé par le service public (écoles, universités, centres de formation…), certes cette offre publique demeure dominante, mais le secteur privé prend de plus en plus de place et se positionne comme une alternative à la qualité moyenne de l’enseignement et de la formation qui sont aujourd’hui offertes par le secteur public…

D’après communiqué