Le président de l’Association tunisienne de la Zakat (charité à prélever sur les revenus), l’expert-comptable Mohamed Megdiche, a indiqué que l’Etat est “capable de garantir environ 3,5 milliards de dinars à partir de la Zakat, soit 5% du PIB ou 13% du budget du pays pour l’année 2013, pouvant être exploités pour le développement économique et social”, d’après des études d’experts en finance islamique, dans de nombreux pays arabes.
Il a expliqué, au cours d’une conférence de presse, organisée lundi 16 février à Sfax, que “l’Association est en train de réaliser une étude sur les mécanismes d’impulsion du développement à partir de la Zakat, de réglementer sa collecte et sa distribution (à travers la création d’un Fonds indépendant de la Zakat), sous la tutelle de la présidence de la République, loin des structures gouvernementales et des tiraillements politiques”.
Il a appelé, dans ce sens, le gouvernement à “examiner ce projet, dans les plus proches délais, afin d’aider au développement, dans tous les secteurs, en Tunisie”. L’Association a dévoilé, au cours de la rencontre avec la presse, son programme de travail pour l’année 2015, avec des activités scientifiques et de formation, dans les domaines de la Zakat dans l’industrie, l’agriculture, la pêche, l’aviculture et les professions libérales, en coopération avec des organisations professionnelles, sectorielles et des institutions universitaires.
