Vente du site de Petroplus : la CGT va en cassation

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és du la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, en Seine-Maritime, manifestent le 7 mai 2013 contre la vente du site pour un projet industriel excluant le raffinage (Photo : Charly Triballeau)

[18/09/2014 10:50:10] Rouen (AFP) La CGT de l’ancienne raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (Seine-Maritime) a annoncé jeudi se pourvoir en cassation contre un arrêt de la cour d’appel autorisant la vente du site pour un projet industriel excluant le raffinage.

“On va se pourvoir en cassation”, a déclaré à l’AFP Yvon Scornet, porte-parole CGT des “Petroplus”, les militants syndicalistes qui luttent pour un redémarrage de la raffinerie dont l’activité a cessé en 2013, après liquidation judiciaire de cette unité du groupe suisse Petroplus.

Il y a huit jours, la cour d’appel avait débouté la CGT de son recours contre la vente du site au groupement Valgo-Bolloré qui a un projet industriel de dépollution et de stockage d’hydrocarbures.

Mais la cour avait jugé recevable le recours de la CGT -une première pour un syndicat concernant une décision d’un tribunal de commerce, selon M. Scornet -, ce qui lui permettait d’aller en cassation.

La CGT conteste la vente de gré à gré à Valgo-Bolloré, considérant que le site a été “bradé” pour 3,6 millions d’euros alors qu’une société suisse, Terrae International, dont l’offre n’a pas été examinée, proposait beaucoup plus en vue d’une activité de raffinage à façon (tolling) pour le compte de sociétés pétrolières africaines du Nigeria, d’Angola, et du Ghana.

La raffinerie Petroplus comptait 449 salariés avant sa mise en liquidation en octobre 2012. Son activité avait été prolongée jusqu’en avril 2013.