Schneider : la hausse des résultats freinée par des taux de change défavorables

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à Paris (Photo : Eric Piermont)

[20/02/2014 07:08:55] Paris (AFP) Le géant français du matériel électrique Schneider Electric a averti jeudi que la hausse de sa rentabilité devrait de nouveau être freinée par des taux de changes défavorables cette année, qui ont déjà rogné ses résultats l’an dernier, ressortis légèrement en dessous des attentes.

En 2013, le bénéfice net du numéro un mondial des équipements électriques à basse et moyenne tension a augmenté de 4%, à 1,89 milliard d’euros, indique le groupe dans un communiqué.

Le chiffre d’affaires a lui reculé de 1,6% à 23,55 milliards d’euros, du fait essentiellement d’un impact négatif de 3,7 points de pourcentage dû aux turbulences sur le marché des changes, notamment dans les pays émergents.

Ces résultats sont proches mais légèrement en-dessous des attentes des marchés. Selon le fournisseur de données financières Factset, les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice net de 1,93 milliard et des ventes de 23,67 milliards.

Et si Schneider a atteint sa prévision de croissance, sa marge d’exploitation Ebita ajustée ressort toutefois en baisse à 14,5%, contre 14,7% en 2012. Et ce alors qu’il avait visé une marge “stable à légèrement en hausse” lors de ses résultats trimestriels fin octobre.

Côté perspectives, “pour 2014, nous observons une économie plutôt bien orientée en Amérique du Nord et en Chine, des premiers signes de stabilisation en Europe de l’Ouest, alors que la situation demeure incertaine dans plusieurs nouvelles économies”, commente le PDG de Schneider Jean-Pascal Tricoire, cité dans le communiqué.

Le groupe indique prévoir une croissance organique de son chiffre d’affaires “modérée à un chiffre” (contre +0,4% en 2013) et une hausse de 0,4 à 0,8 point de sa marge d’exploitation ajustée, tombée à environ 14,0% après l’intégration du groupe britannique d’automatismes et de logiciels industriels Invensys.

Mais cette hausse exclut l’impact négatif des taux de change “actuellement estimé à environ 0,4 point, avec la majeure partie de cet impact sur le premier semestre”, précise Schneider.