Trois raffineries sur cinq du groupe pétrolier Total toujours en grève

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La raffinerie Total de Donges le 4 Mars 2013 (Photo : Frank Perry)

[18/12/2013 19:00:50] Paris (AFP) Trois raffineries du groupe pétrolier Total, situées dans l’Hexagone, étaient toujours en grève reconductible mercredi à l’appel de la CGT et de FO qui demandent une augmentation générale “de 100 euros minimum” par mois, a-t-on appris de source syndicale.

“Les trois raffineries Gonfreville-l’Orcher (Seine-Maritime), La Mède à Châteauneuf-les-Martigues (Bouches-du-Rhône) et Feyzin (Rhône) sont toujours en grève ainsi que l’ancienne raffinerie des Flandres (Nord). Le mouvement risque même de reprendre à Donges (Loire-Atlantique)” jeudi, a affirmé à l’AFP Eric Sellini, coordinateur CGT du groupe.

Pour la direction, “une majorité de salariés de Donges a voté la reprise du travail” mercredi soir.

La cinquième raffinerie de Total, Grandpuits (Seine-et-Marne) est sortie mardi du mouvement.

Un accord salarial a été signé mardi par la CFDT, la CFE-CGC et la Sictame (un syndicat “maison”), prévoyant une augmentation générale “de 1,5%”, à laquelle s’ajoutent une augmentation individuelle “de 1,2% et une hausse “de 0,8% liée à l’ancienneté”, a indiqué à l’AFP une porte-parole de la direction de Total.

La CGT et FO estiment que les “résultats mirobolants du groupe, régulièrement supérieurs à 10 milliards d’euros”, doivent aussi profiter aux salariés.

“Pour sortir du conflit rapidement, nous avons mis en débat lors des assemblées générales le minimum souhaité par les salariés. Pour ne pas parler d’un pourcentage d’augmentation et ne pas télescoper l’accord signé mardi, la somme intéressante se situerait autour de 100 euros pour tous”, a assuré M. Sellini.

La direction du groupe a assuré à l’AFP qu’il n’y avait “aucun problèmes notables d’approvisionnement en France”.