Le soutien de la Fed à l’économie américaine continue

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éserve Fédérale américaine, le 9 juillet 2001 à Washington (Photo : KAREN BLEIER)

[19/06/2013 18:24:58] WASHINGTON (AFP) La banque centrale des Etats-Unis (Fed) a annoncé mercredi qu’elle maintenait en l’état sa politique monétaire de soutien exceptionnel à la reprise économique du pays alors que les risques de dégradation de la première économie mondiale “ont diminué”.

A l’issue d’une réunion débutée mardi, les membres du Comité de politique monétaire (FOMC) ont constaté que l’activité économique du pays progressait à un rythme “modéré” et que les conditions du marché de l’emploi “s’étaient encore améliorées” même si le taux de chômage “reste élevé”.

Comme s’y attendaient les économistes, la Fed a confirmé la poursuite de sa politique monétaire ultra-accommodante sous tous ses aspects. Mais elle a averti qu’elle était prête à “accélérer ou ralentir” le rythme de ses injections de liquidités dans le circuit financier. Cela dépendra des perspectives du marché du travail et des variations de l’inflation, a-t-elle précisé.

La Réserve fédérale dépense 85 milliards de dollars par mois depuis le début de l’année en bons du Trésor et titres hypothécaires afin de peser au maximum sur le niveau des taux d’intérêt, du plus court au plus long terme, et favoriser la consommation, l’investissement et l’emploi.

Le FOMC a également réitéré son engagement à maintenir le taux directeur de la Réserve fédérale dans la fourchette de 0 à 0,25% qui lui est assignée depuis décembre 2008 “au moins tant que le taux de chômage demeurera au-dessus de 6,5%” et si cela ne remet pas en cause son objectif d’inflation à moyen terme.

Mercredi, deux membres du FOMC ont voté contre les décisions prises par leurs pairs.

James Bullard, président de la Fed de Saint Louis, estime que la Fed devrait “signaler davantage son objectif d’inflation alors qu’il y a eu des signes récents d’inflation basse”.

Il a rejoint Esther George, de la Fed de Kansas City, qui depuis trois réunions du FOMC s’est opposée à la poursuite de la politique ultra-accommodante par crainte qu’elle augmente les risques de déséquilibres économiques et financiers.