Tunisie – Politique : Nidaa Tounès apporte son soutien aux forces de sécurité à Chaambi

Par : TAP

Le Bureau exécutif du mouvement Nidaa Tounès s’est dit “fortement préoccupé” par la détérioration de la situation sécuritaire au mont Chaâmbi (gouvernorat de Kasserine), ainsi que des conditions difficiles auxquelles sont confrontés les divers corps de la sûreté nationale. Il en est arrivé à cette conclusion à la suite de “la présentation d’un constat fait le mercredi dernier, sur place par une délégation du mouvement”, selon un communiqué du parti.

Le BE, qui tenait jeudi sa réunion périodique sous la présidence du chef du parti, Béji Caïd Essebsi, a apporté son plein soutien aux “efforts considérables” consentis par les militaires et les agents de la Sûreté et de la Garde nationales “en matière de lutte contre le terrorisme”, appelant les autorités à “assumer leurs responsabilités pour ce qui est de doter les personnels des équipements et de la logistique nécessaires afin d’assurer leur protection et de leur permettre de remplir leur mission dans des conditions optimales”.

S’agissant de l’annonce, par le président de Nidaa Tounès, de son intention de se porter candidat à l’élection présidentielle, les membres du Bureau exécutif présents ont appuyé cette annonce et se sont dit “pleinement disposés à oeuvrer à vaincre tous les obstacles et à combattre les projets de lois sélectifs que certaines parties s’emploient à faire passer pour l’exclusion de leurs adversaires politiques”.

Dans un tout autre registre, le Bureau exécutif du mouvement a mis en évidence, au cours de la réunion et à la veille de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, “le rôle charnière joué par la presse dans la Tunisie d’aujourd’hui”.

Nidaa Tounès estime à ce propos que “les provocations subies par les journalistes sont de nature à compromettre leur contribution au succès du processus de transition”, réitérant son soutien total aux journalistes dans l’accomplissement de leur mission en toute liberté et engageant les partis et autres composantes de la société civile à appuyer leurs structures professionnelles, le Syndicat national des journalistes tunisiens en tête.

WMC / TAP