Hammerson prêt à implanter des commerces sur le site de l’usine PSA d’Aulnay

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FRANCE-AUTOMOBILE-SOCIAL-INDUSTRY-PSA (Photo : Ana Arevalo)

[08/10/2012 15:16:44] PARIS (AFP) Hammerson France, filiale de la foncière britannique, est candidat pour essayer d’implanter des commerces sur les terrains de l’usine automobile PSA d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) qui va fermer en 2014.

“Nous allons regarder de très près la possibilité d’implanter des commerces sur le site PSA”, a déclaré lundi à l’AFP Jean-Philipe Mouton, président d’Hammerson France, qui va devenir le principal employeur d’Aulnay après le départ de PSA.

Hammerson France possède en effet les murs du centre commercial O’Paris-Nord (95.000 m2), implanté sur la commune, qui réalise un chiffre d’affaires annuel de 500 millions d’euros.

“Mais ces éventuels commerces ne représenteront qu’une infime partie” des terrains industriels de 170 hectares, stratégiquement placés près de trois autoroutes (A1, A3, A104), deux stations de RER et deux aéroports (Roissy et Le Bourget), à 20 kilomètres de Paris, précise M. Mouton.

Durant l’été, de multiples rumeurs avaient circulé, affirmant que Aéroports de Paris (ADP) ou EADS seraient intéressés par les terrains.

ADP avait annoncé le 13 septembre “ne pas être intéressé” par la reprise de tout ou partie de la zone.

Hammerson France va également aider le groupe UGC, qui doit ouvrir un complexe cinématographique avec des espaces de restauration à Aulnay en 2014, à recruter les 150 personnes qu’il doit y employer, a indiqué M. Mouton.

PSA a promis de reclasser à Aulnay 1.500 des 3.000 salariés de l’usine actuelle au sein d’entreprises qui s’installeraient sur ces terrains

En France, Hammerson possède un patrimoine évalué à 1,6 milliard d’euros avec 7 centres commerciaux et 1 parc d’activités.

Il doit ouvrir au printemps 2014 un centre commercial de 61.000 m2 à Marseille dans le quartier de la Joliette dénommé les “Terrasses du Port”.

Hammerson avait annoncé le 5 juillet à Londres la cession de la majeure partie de son portefeuille de bureaux pour un montant brut global de 645 millions d’euros pour renforcer sa spécialisation dans l’immobilier commercial.