Le système politique en Tunisie avant le 14 janvier et les exigences de la période à venir, selon Sémi Cherif

semi-cherif_05032012-art.jpgTitulaire d’une maîtrise de Sciences Po et d’un doctorat d’économie de Paris 1,
très à l’aise dans les questions macroéconomiques, sectorielles, et
stratégiques, Sémi Cherif, en navigant dans le système benalien avec pour
ambition de servir son pays, s’est toujours cantonné à refuser de servir des
personnes. Dans l’interview ci-dessous, certes longue mais fort pertinente, il
nous livre sa vision de la réalité politique tunisienne.

Il aborde plusieurs sujets importants couvrant un large spectre de la vie
politique et publique tunisienne, allant de certains aspects du système
politique ayant prévalu en Tunisie avant le 14 janvier 2011 jusqu’à ce qu’il
présente comme étant les exigences majeures de la période à venir.

De par la multiplicité de ces sujets, nous avons choisi de les regrouper pour
leur présentation en quatre grandes parties. Dans la première, notre invité
revient sur l’intérêt consenti par les Tunisiens aux élections de l’Assemblée
constituante, en se référant principalement au taux de participation, pour
proposer, dans un deuxième temps, sa lecture des résultats des élections qu’il
présente sous forme de trois lots d’observations qui sont en rapport avec
l’évolution du paysage politique dans la période à venir. La troisième et la
quatrième parties servent, quant à elles, à discuter ces exigences, telles que
la nécessité d’établir un consensus fort pour pouvoir gérer le coût
sociopolitique qu’impliquent les réformes à mettre en œuvre, un consensus,
considère-t-il, qui ne peut se faire sans une intégration des questions de fond,
dans l’agenda politique, et sans une prise en considération effective des
questions régionales et internationales et l’instauration d’un nouveau contrat
de confiance entre gouvernants et gouvernés.

C’est une vision relativement nouvelle et personnelle de la réalité tunisienne
dans sa dimension dynamique que nous propose Monsieur CHERIF avec cette
franchise qu’on lui reconnaît et qu’il estime avoir lourdement payé.
Ecoutons-le.

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