Les Bourses européennes saluent l’accord de la zone euro sur la Grèce

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Le logo de la Bourse de Londres (Photo : Ben Stansall)

[22/07/2011 08:01:52] PARIS (AFP) Les Bourses européennes ont débuté la séance de vendredi en hausse après l’accord entre les dirigeants de la zone euro pour adopter une nouvelle aide colossale à la Grèce et muscler leur dispositif destiné à éviter une propagation de la crise de la dette en Europe.

Dans les premiers échanges à 09H35 (07H35 GMT), Paris progressait de 0,91%, Londres de 0,66% et Francfort 0,65%.

Selon le courtier Aurel, les investisseurs saluent “un plan ambitieux et qui va au-delà des attentes”. “Sans être parfait car le risque de contagion perdure, ce plan n’a pas déçu les marchés à court terme, et offre une solution qui pourrait être pérenne pour la Grèce”, a-t-il ajouté.

Jeudi, les marchés financiers avaient déjà terminé en hausse grâce aux premiers éléments de l’accord qui avaient filtrés dans l’après-midi.

Dans la soirée, la zone euro est parvenue à mettre sur pied un deuxième plan d’aide à Athènes de près de 160 milliards d’euros, un montant bien plus élevé que les chiffres qui circulaient auparavant.

Il comprend 109 milliards d’euros de prêts de l’Europe et du Fonds monétaire international, le reste étant apporté par contribution des créanciers privés, ce qui risque de provoquer un défaut de paiement du pays.

Les valeurs bancaires, fortement secouées depuis plusieurs semaines par cette crise de la dette, s’envolaient sur les places européennes, d’autant que l’introduction d’une taxe bancaire pour aider la Grèce, un temps envisagée, notamment par la France, a été écartée.

Toutefois, les créanciers privés de la Grèce (banques, assurances, fonds de pension…) vont eux aussi participer à l’effort, pour un montant d’environ 5O milliards sur la période 2011-2014.

A Milan, l’indice Mib progressait de 1,74%, et l’Ibex de Madrid de 1,86%.

Jeudi, à New York, le Dow Jones avait gagné 1,21% et le Nasdaq 0,72%.

Les investisseurs attendaient beaucoup de ce sommet extraordinaire de Bruxelles, jugé crucial pour l’avenir de la zone euro, la crainte d’une contagion de cette crise de la dette à d’autres pays européens étant particulièrement redoutée.