Une ligne de crédit BAD de 50 millions de $ en faveur du secteur privé tunisien

Par : Tallel

Une ligne de crédit de 50 millions de dollars à la Tunisie a été approuvée, le
13 juillet 2011, par le Conseil d’administration de la Banque africaine de
développement (BAD) pour soutenir les petites et moyennes entreprises (PME) du
pays qui connaissent des difficultés de financement dans un contexte économique
délicat.

Ce cofinancement avec la Banque mondiale -qui finance également à hauteur de 50
millions de dollars- peut atteindre un montant total de 100 millions de dollars
(l’équivalent de 137 millions de dinars tunisiens) alloués aux PME tunisiennes.

La Banque centrale de Tunisie financera les PME via les institutions financières
selon des critères préétablis. Ces mesures contribueront à faciliter l’accès au
crédit pour les PME de toutes les régions du pays.

Pour s’assurer d’atteindre les opérateurs économiques qui en ont vraiment
besoin, le montant des prêts variera entre 50.000 et 1,5 millions de dinars
tunisiens. Ce financement s’inscrit dans le cadre de la stratégie économique du
gouvernement de transition. L’objectif est de soutenir l’économie par l’appui au
secteur privé et aux PME. Cet appui doit permettre de maintenir et créer de
nouveaux emplois, notamment pour les jeunes et les femmes, d’améliorer les
conditions des ménages et d’augmenter les recettes publiques. Les entrepreneurs
qui nécessitent des financements supplémentaires dans les secteurs viables de
l’économie seront éligibles pour bénéficier de cette ligne de crédit.

Les ressources financières mobilisées sont substantielles pour les PME, les
aidant ainsi à alléger les contraintes financières liées au ralentissement
économique du pays.

La Banque africaine de développement procédera à des missions de supervision
régulières pour assurer le bon fonctionnement des décaissements et faire le
suivi du développement social et économique lié au financement. Ce cofinancement
BAD-Banque mondiale garantit des systèmes de gestion environnementale et sociale
appropriés, tout en œuvrant à la promotion de meilleures pratiques des
institutions financières, en termes de crédit et de gouvernance.

(Communiqué BAD)