Tunisie : Création de 16 bureaux de transfert technologique d’ici 2014

Le projet pilote pour la création de bureaux de transfert de technologique dans la région arabe vient d’être lancé, le 13 décembre 2010 à Tunis. Ce projet a été mis en place par l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) ans cinq pays de la région arabe qui en ont fait la demande, à savoir la Tunisie, l’Algérie, l’Egypte, la Jordanie et le Maroc. L’objectif assigné est d’appuyer le développement de l’infrastructure en matière d’innovation via la mise en place de bureaux chargés du transfert de technologie et la mise en œuvre d’un programme de formation pour le renforcement des capacités.

Le projet prendra la forme d’une co-entreprise fondée sur un accord-cadre de collaboration entre les partenaires stratégiques du projet, en l’occurrence le gouvernement de chaque pays concerné, les donateurs, l’Arab Science and Technology Foundation et l’OMPI. La durée escomptée de réalisation est de 26 mois pour chaque pays, avec un coût global de 2,08 millions de francs suisses, soit 2,5 millions de dinars. Il devrait être achevé dans les cinq pays d’ici mai 2014.

Le projet se déroulera sur six phases: l’élaboration et la signature de l’accord-cadre par les partenaires stratégiques du projet, l’évaluation détaillée des besoins, la définition et l’adoption d’un plan d’action, la mise en œuvre du plan d’action, le développement des capacités opérationnelles du bureau de transfert de technologie, et la création d’un bureau de transfert de technologie pleinement opérationnel.

Selon M. Bahri Rezig, directeur général de l’Agence nationale de promotion de la recherche scientifique, l’une des attributions de ce genre de bureau est la valorisation socioéconomique des résultats de la recherche et le transfert  pour l’exploitation industrielle et commerciale. Ils ont l’aptitude de servir d’un relais d’information sur les ressources scientifiques et technologiques de l’université mais aussi d’un support de communicationsur les potentialités de l’université, qui constituent un point faible. Il s’agit aussi d’aider la protection de la propriété intellectuelle et au transfert technologique via la commercialisation des actifs, la création d’entreprises et également le réseautage.

M. Rezig a affirmé que quatre bureaux expérimentaux de transfert technologique existent actuellement dans les universités tunisiennes, et qui sont placés sous la tutelle de l’agence. «Nous sommes en train de définir le meilleur statut pour ces bureaux. Et nous visons, d’ici 2014, la création de 16 bureaux de transfert technologique dans les universités et les centres de recherche», ajoute-t-il. Reste que le principal point faible est le manque de compétences dans ce domaine. M. Rezig annonce qu’un programme a été défini avec l’INNORPI et autres institutions de support pour couvrir ce besoin.

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